Kiné libéral & kiné salarié : deux activités à combiner ?
Être kiné salarié à l’hôpital et kiné libéral à domicile, c’est bel et bien possible. Le témoignage de Jean (le prénom a été modifié) nous montre qu’il suffit juste de sauter le pas et le reste suivra. Combiner les deux activités permet de diversifier son activité et présente un tas d’autres avantages !
Fiche d’identité
Prénom : Jean
Age : 25 ans
Métier : kiné hospitalier & à domicile
Credo : La rééducation c’est comme un match de boxe, « un pas, un coup, un round à la fois ».
Passion : Le cinéma & la glace
Retour vers le passé
Pour comprendre le parcours de Jean, revenons quelques années en arrière. Lorsque Jean est encore étudiant au sein d’une école de Masso-kinésithérapie privé, un hôpital lui propose une solution :
“L’hôpital me proposait de payer mes 3 années d’études de kinésithérapie soit 8000 euros par ans et je devais en contrepartie m’engager à travailler au sein de l’hôpital pour 5 ans, donc jusqu’à mes 29 ans.”.
A l’époque, Jean pense que c’est une très bonne solution au point de vue économique. Il affectionne particulièrement la neurologie et la cardiologie : deux champs cliniques fortement présent dans le milieu hospitalier. Ainsi, le 19 juillet 2019, il obtient son diplôme et 3 jours plus tard il commencer à exercer à l’hôpital.
La découverte du milieu hospitalier et la remise en question
Finalement, Jean remet rapidement en question son choix. En effet, l’hôpital manque cruellement de moyens. Tout d’abord au niveau de la rémunération du personnel médical :

“Soyons transparent, j’ai fait 5 ans d’étude et actuellement j’ai un salaire de 1695 euros par mois. Si tu habites à Paris, ce n’est pas suffisant pour vivre confortablement…”
Sur le plan administratif, Jean a du mal à se retrouver dans ce milieu. Le manque de liberté déteint sur sa pratique.
“Le côté administratif est très lourd. Si vous voulez prendre une directive, vous devez demander à votre cadre référent qui demandera au cadre supérieur qui demandera etc… Vous travaillez sur des ordinateurs et du matériel qui datent des années 1995 avec des logiciels totalement obsolètes qui ne correspondent plus aux besoins actuels. Bref, les conditions sont pesantes pour exercer mon métier de kinésithérapeute”
Finalement, Jean recense un autre problème qui joue encore un fois sur sa performance de kinésithérapeute :
“De règle général, il y a une tendance au sein des hôpitaux de ne pas utiliser les compétences du corps médical à potentiel maximal. Par exemple, j’ai une expertise particulière au niveau de la santé connecté et pourtant ce n’est pas à moi qu’on a demandé de faire du télé soins. Mon collègue est très doué au niveau du champ clinique respiratoire, et pourtant, ce n’est pas à lui qu’on a demandé de soigner les patients COVID.”

La volonté de Jean de continuer de se former
Jean a une réelle volonté de continuer à se former même après son diplôme. Il en vient naturellement à passer un diplôme universitaire. Il se spécialise dans la santé connectée, la santé de demain.
“J’ai décidé de me spécialiser dans la santé connectée, la santé de demain. Comment faire valider un objet connecté par le monde médical, comment pitcher ton produit, comment financer ton produit…”
Mais le milieu hospitalier ne l’encourage pas assez à son goût !
“Des formations gratuites existent mais vous n’avez que 15 places pour tout le personnel de santé de l’hôpital. Et lorsque vous voulez obtenir un diplôme universitaire, vous pouvez le faire payer par l’hôpital et en plus avoir des jours de congés, mais là encore les places sont très limitées. Donc moi par exemple, j’ai dû avancer 1 000 euros de ma poche et poser 6 jours de congés en plus. “
C’est l’accumulation de tous ces dysfonctionnements et nombreuses contraintes qu’engendre l’exercice à l’hôpital qui ont poussé Jean à trouver une activité complémentaire. Il a choisi Gudule comme réseau de kinésithérapie à domicile. Ainsi, il est à l’hôpital en semaine et prend en charge en parallèle des patients à domicile les lundis, mardis, mercredis et jeudis.
“L’objectif ici, c’est premièrement de diversifier mon activité, de sortir de la bulle de l’hôpital. Ensuite être kiné à domicile me permet également de mettre de l’argent de côté. Et enfin, je peux exercer mon métier avec plus de liberté. Chez Gudule, vous n’avez pas de rétrocession et vous pouvez organiser votre emploi du temps comme bon vous semble. J’ai donc retrouvé la liberté et le soutien qu’il me manquait à l’hôpital”
Conclusion être kiné libéral & kiné salarié : c’est possible !
Finalement, à long terme, Jean aimerait garder la pratique de la kinésithérapie en milieu hospitalier. Bien qu’il y ait beaucoup de contraintes, il trouve encore du plaisir à exercer avec ses collègues au milieu d’un grand plateau technique. Toujours est-il qu’en avançant main dans la main avec Gudule, il a la chance de diversifier ses activités avec une solution sans contrainte pour faire aussi ce qu’il a envie de faire !

Gudule SAS, 38 rue Dunois, 75647 Paris CEDEX 13
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